S'il faut de tout pour faire un monde, il faudrait également du monde pour tout faire. Mais qu'est-ce que ce tout que l'on peut faire ? que l'on veut faire ? Si tout est dans tout, comme on se plaît à le dire, la réciproque est vraie, ce qui peut tout changer.C'est rien de le dire. Et ce rien lui-même manifestement fait partie du tout, vu qu'on parle de rien du tout comme on discute de tout et de rien, de la pluie, du beau temps, à tort et à travers
Or, du tout au tort, il n' y a qu'un pas, qu'une lettre ; en manuscrit , il est facile de confondre le U et le R, on peut très bien avoir l'R d'être , on peut très bien prendre l'R... et rester en U , rester à U, et à dia, comme adieu et à diable, et si le diable vaut vert, que vaut dieu ? Si dieu voit rouge, à quel saint se vouer ? AH QU'ELLES SONT JOLIES... Qui ça ? Les voyelles ? Les consonnes ? Si les cons sonnent, que sonnent-elles ? Les voyelles ? Et les voyelles, que voient-elles ? Les consonnes, que sont-elles sans voyelles ? Vice versa, que sont les voyelles sans consonnes ?
Le H aspiré, que nous inspire-t-il ?
Le E muet, n'a-t-il rien à dire ? Bien souvent, dans la conversation, c'est bien lui le plus présent. Suffit d'entendre les discours, pas si courts d'ailleurs ; même s'ils se disent courts, ils sont souvent longuets, et traînent en longueur, voire de longues heures. C'est tout.